Dans le roman de Delphine de Vigan, No et Moi, le professeur de S.E.S. reproche à Lou de vouloir refaire le monde : « L’autre jour, alors qu’il rendait les copies, Monsieur Marin a déclaré devant toute la classe que j’étais une utopiste. J’ai fait mine de prendre ça comme un compliment »(LDP p.165).  Lou en effet énonce les exploits techniques dont on est capable, mais s’étonne qu’on soit « capable de laisser des gens vivre au bord du périphérique ». (p.179) A leur tour, Rila et Sitraka (3èmes), énumèrent des prouesses techniques pour finir par s’étonner de la misère humaine.

Par Rila :

Par Sitraka :

Pistes pédagogiques : J’élabore un texte qui vise à dénoncer un malheur humain. Pour cela, j’utilise l’anaphore « On est capable de », j’énumère des prouesses techniques, et je termine par évoquer une misère humaine qui fera contraste avec ce qui précède.