Gabriel, une voix précieuse. Propos recueillis le 11 novembre 2014 lors des commémorations de l’Armistice qui rassemblent les anciens combattants de toutes les guerres.
Piste pédagogique : Je peux placer sur une carte les différentes villes citées par Gabriel et tracer les grandes lignes de sa traversée.
Pistes pédagogiques pour les deux lettres précédentes : Relever toutes les horreurs qui font de la guerre une expérience effroyable. Relever les temps employés ; justifier leur emploi.
Lettre (1915) de Ernest, lue par Agathe (3ème), son arrière arrière petite fille. L’auteur meurt le16 avril 1917 sans avoir revu sa famille.
Indiqué par la flèche, Ernest, l’auteur de la lettre enregistrée ci-dessus. (septembre 1914)
Piste pédagogique : Je peux relever tous les conseils que l’auteur de la lettre donne à ses enfants qu’il ne reverra plus.
Centenaire de la Grande Guerre : le 10 novembre 2014, sous proposition de leur professeur d’Histoire, les élèves de 3ème lisent cinq lettres de Poilus, devant les classes de la Maternelle à la Troisième, sous les drapeaux français et malgache.
Devant la pierre levée commémorative, la fanfare de Fianarantsoa joue l’hymne national français puis malgache en l’honneur des soldats morts aux combats.
Dans la cour du Collège, la chorale des élèves de l’internat (de la 6ème à la 3ème) chante la Marseillaise, en l’honneur des soldats, toutes nationalités confondues, morts durant la Grande Guerre.
Elève admiratif des lémuriens (maki). Forêt d’Anja. Une heure de route au sud de Fianarantsoa.
Piste pédagogique : Alors que s’ouvrait en octobre 2014 le premier Festival Mondial des Lémuriens, je peux citer trois dangers qui menacent les lémuriens, espèce endémique de Madagascar.
Découverte des vers à soie pour la confection d’écharpe. Ville d’Ambalavao. Témoignage recueilli par le professeur de Sciences Physiques.
* « frileux » : certains vers à soie sont conservés au frais !
Piste pédagogique : Je peux décrire le travail des tisserandes, de la culture du vers à soie jusqu’à l’écharpe colorée !
Interview de Manda, élève de 4ème, par ses camarades Leslie et Ashley. Manda rentre d’un voyage de 3 semaines en Chine, organisé par l’Institut Confucius dans le cadre du projet « Chineese bridge ». Le voyage lui a été proposé et offert en raison de son niveau exceptionnel en mandarin, qu’elle apprend au sein du collège René Cassin depuis plus de deux ans.
Le photographe de renommée internationale Pierrot Men (né en 1954) habite notre ville de Fianarantsoa. Il revient sur son expérience du Sambatra 2014 et livre aux bloggers de Fianarant’son ses premières impressions.
En sus, Pierrot Men offre au site une magnifique photo totalement inédite prise le jeudi 30 octobre lors de la semaine sacrée qui clôt le Sambatra.
Pistes pédagogiques : Je peux dégager en écoutant les propos de Pierrot Men ce qui l’intéresse vraiment dans la cérémonie du Sambatra. En regardant la photo, je peux imaginer le sentiment qui animent les personnages.
Dernière parution de Pierrot Men : Les couleurs de Madagascar, éditions.terrebleue, coédition Bertrand. Hosti, 2014.
Les femmes battent les Rambo séchés (cypéracées) qui ont été brandis lors des danses sur la plage et autour des maisons Tranobe. Elles seront tissées en nattes dans la journée.
Accueil de l’arbre sacré Ramiavogna coupé en forêt la nuit par les hommes, et acheminé par le canal des Pangalanes. L’arbre sera fixé sur les maisons comme « tête de l’arche ».
Sculptures des colombes dans les arbres rapportés, et chants des femmes. Les colombes seront fixées sur le faîtage des maisons « Tranobe« .
Pistes pédagogiques : Je fais une recherche sur le sens de la cérémonie du Sambatra. Combien de temps dure-t-elle ? Que célèbre-t-elle ? Quels sont les éléments vraisemblablement hérités du judaïsme ?
Prolongements : Je peux lire le chapitre VIII du roman autobiographique L’enfant noir (1953) de Camara Laye (1928-1980). Ce chapitre raconte le rituel de la circoncision en Haute-Guinée. Le chapitre commence ainsi : « Plus tard, j’ai vécu une épreuve autrement inquiétante que celle des lions, une épreuve vraiment menaçante cette fois et dont le jeu est totalement absent : la circoncision ».
Je peux aussi voir le film Le Gone du Chaâba, (adaptation de Ch. Ruggia, 1997) d’après le roman d’Azouz Begag (1986), où une scène représente la circoncision d’Azouz, un jeune algérien vivant dans un bidonville de Lyon.